Lilly Wood & The Prick en concert privé - Studio SFR - 21/03/11

Publié le par Fabien

Lilly-Wood-And-The-Prick-Invincible-Friends.jpgIl y a quelques semaines, en pleine tournée, le groupe Lilly Wood and the Prick recevait une Victoire de la Musique dans la catégorie "Révélation du public", chose amplement méritée face à Ben l'Oncle Soul ou autre Zaz (fort heureusement). Cette victoire permet au duo Nili Hadida / Benjamin Cotto de s'affirmer encore plus dans le paysage musical français en tant que digne représentant de la nouvelle scène.

Ce lundi 21 mars, SFR organisait un concert gratuit mais privé uniquement pour les détenteurs d'une précieuse invitation, le tout en étroite collaboration avec la Radio Rock, Ouï FM, occasion pour le groupe récemment primé de prouver son savoir faire live et justifier sa renommée grandissante.

C'est donc tout près de la Madeleine à Paris, que le Studio SFR accueille la révélation du public 2011 pour un show filmé, retransmis en direct sur internet et sur Ouï FM. Invitations en mains gagnées quelques jours auparavant, c'est en très bonne compagnie que je me rend au Studio et ce pour la première fois, sans trop croire en l'existence d'une salle de concert de qualité dans les environ, autre que l'Olympia où d'ailleurs Yodelice s'arrête pour la soirée. Le concert prévu pour 20h30, c'est sans grand retard que les lumières s'éteignent, laissant le public d'une bonne centaine de chanceux face à un écran illuminé affichant le nom du groupe en lettres rouges sur fond bleu. Chanceux oui car la proximité avec les artistes et la qualité du son se révèlent irréprochables. Très humblement, Nili et Benjamin entrent sur scène épaulés par les musiciens qui ont accepté de les suivre dans l'aventure live, notamment Pierre Guimard, guitariste qui a aidé le duo à produire le premier album Invincible Friends sorti en mai 2010.

 

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Acclamé par une salve d'applaudissements chaleureux, chacun de ses membres à sa place, le groupe entame d'entrée de jeu avec "Hopeless Kids" sur des tons très folk. On se laisse vite emporter par la voix suave de la chanteuse et l'harmonie des instruments. Une parfaite alchimie qui fait ses preuves tout au long de la douzaine de chansons interprétées ce soir ... S'en suivent les titres "(No, No) Kids" et le fameux "Hey, It's Ok", première piste de l'album dont le refrain est repris en chœur. Nili n'hésite d'ailleurs pas à s'exprimer entre chacun des morceaux, ne cachant pas l'enthousiasme du groupe de jouer dans une salle comble et fait en sorte de motiver bien plus encore un public probablement intimidé par les quelques caméras qui encombrent le studio. Puis, très naturellement, le concert prend une tournure bien plus pop/électro avec "Water Ran" et "My Best".

Benjamin passe de la guitare au clavier tandis que notre chanteuse jongle entre coups de tom basse, tambourin et basse, le tout avec la volonté de donner le maximum. Lorsque résonnent les premières notes du tube "Down The Drain", l'ambiance est à son paroxysme : le rythme endiablé, l'attitude glamour du duo et la complicité marquée par d'intenses regards finissent par faire céder les plus réticents.


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 "This Is a Love Song",  deuxième single de l'album remporte le même accueil. Deux nouveaux morceaux sont joués et laissent l'impression prometteuse que l'aventure et le succès de la formation est loin d'être terminé. Pour couronner le tout, les cinq musiciens offrent une très bonne reprise de Santigold disponible sur l'édition collector d'Invincible Friends : "L.E.S Artistes", et qui montre d'autant plus l'important registre des influences du groupe.

                Après un rappel et plus d'une heure de concert, Nili, Benjamin et le reste des Prick quittent définitivement la scène laissant au fond de chacun la sensation d'un bonheur peut-être un peu trop éphémère.

 

Des musiciens multi-instrumentistes en réelle symbiose, une setlist de qualité variant les styles, entre folk, pop et électro, un vrai partage avec le public ... tout autant de détails qui font de Lilly Wood & The Prick un groupe attachant, sincère et scéniquement au bord de l'irréprochable.

Publié dans Chronique de concert

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